Parlons TOMATES !
Une petite fable, écrite par Benjamin, de la Ruche centrale :
"Connaissez vous la fable de la tomate ?
C’est l’histoire de deux tomates...
La première est née en plein hiver dans une serre plastique de 35 hectares, sous le soleil écrasant d’Andalousie. C’est la région la plus sèche d’Europe, mais cette tomate n’a jamais manqué de rien : 80% de l’eau du pays lui est réservée.
Elle est surmédicalisée. Fongicides et pesticides à haute dose, c'est "pour son bien".
Arrivée à maturité, elle trouve une place dans l’un des 1 800 000 camions qui approvisionnent l’Europe en fruits et légumes espagnols.
Quelques 800 litres de gasoils plus tard, cette tomate est là, dans votre assiette, pour votre plus grand plaisir...
La seconde tomate a une biographie bien plus excitante !
Elle a été plantée mi-avril. Les gels tardifs ont failli la tuer. Elle a survécu à la grêle et aux tempêtes. Elle est forte, c’est normal : elle s’enracine dans un sol super nutritif. Elle a évité de justesse l’invasion de doryphores, et les coccinelles l’ont vaillamment défendu contre les pucerons.
Le mois de juillet arrive, on y est presque !
Mais une semaine avant la distribution, c’est le drame : des centaines de tomates sont renversées car des sangliers retournent la terre pour y manger les vers.
Heureusement, notre héroïne tient bon.
Et puis c’est le grand jour. Après toutes ces aventures, elle est apportée à la Ruche, et termine dans une délicieuse tarte au four.
Moralité : A coeur (de boeuf) vaillant, rien d'impossible."
Deux liens intéressants, à lire :
Pourquoi les tomates n'ont-elles plus de goût ? (Sciences et Avenir)
Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre...( BastaMag)
Une petite fable, écrite par Benjamin, de la Ruche centrale :
"Connaissez vous la fable de la tomate ?
C’est l’histoire de deux tomates...
La première est née en plein hiver dans une serre plastique de 35 hectares, sous le soleil écrasant d’Andalousie. C’est la région la plus sèche d’Europe, mais cette tomate n’a jamais manqué de rien : 80% de l’eau du pays lui est réservée.
Elle est surmédicalisée. Fongicides et pesticides à haute dose, c'est "pour son bien".
Arrivée à maturité, elle trouve une place dans l’un des 1 800 000 camions qui approvisionnent l’Europe en fruits et légumes espagnols.
Quelques 800 litres de gasoils plus tard, cette tomate est là, dans votre assiette, pour votre plus grand plaisir...
La seconde tomate a une biographie bien plus excitante !
Elle a été plantée mi-avril. Les gels tardifs ont failli la tuer. Elle a survécu à la grêle et aux tempêtes. Elle est forte, c’est normal : elle s’enracine dans un sol super nutritif. Elle a évité de justesse l’invasion de doryphores, et les coccinelles l’ont vaillamment défendu contre les pucerons.
Le mois de juillet arrive, on y est presque !
Mais une semaine avant la distribution, c’est le drame : des centaines de tomates sont renversées car des sangliers retournent la terre pour y manger les vers.
Heureusement, notre héroïne tient bon.
Et puis c’est le grand jour. Après toutes ces aventures, elle est apportée à la Ruche, et termine dans une délicieuse tarte au four.
Moralité : A coeur (de boeuf) vaillant, rien d'impossible."
Deux liens intéressants, à lire :
Pourquoi les tomates n'ont-elles plus de goût ? (Sciences et Avenir)
Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre...( BastaMag)
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