jeudi 15 novembre 2012

Pom pom pom...

Calcul mental
Ca coûte cher de faire pousser des pommes et de les récolter : plus de 70% du coût des pommes vient de la main d’oeuvre. Sachant que les variétés les mieux valorisées non bio sont vendues en moyenne 50 centimes le kilo, que le coût moyen de production tourne en conventionnel autour de 35 centimes le kilo (c’est presque le double en bio), il gagne combien le producteur ? On comprend mieux pourquoi les supermarchés vont souvent se servir ailleurs. Dans des contrées où l’on ignore le SMIC, les congés payés et les 35 heures.

Taille mannequin
Dans les supermarchés, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir monter sur les étals. La sélection est rude. On veut des produits bien lisses et bien calibrés. Les pommes « extra » doivent être parfaites : belles robes, fermes, lisses, brillantes. Celles de 1ère catégorie peuvent présenter une petite bosse, une teinte pas tout à fait uniforme et de « légers défauts de l’épiderme ». Vous ne trouverez jamais celles de catégorie 2 qui ont droit à une tâche ou un défaut de la peau et qui sont pourtant délicieuses en tartes ou en compote. Enfin, ne parlons pas de celles de 3e zone : elles sont bonnes pour la transformation ! Gâchis quand tu nous tiens…

Chimie et compagnie
An apple a day keeps the doctor away » ? Selon le Environmental Working Group (EWG), la pomme arrive sur la première marche du podium des fruits et légumes les plus chargés en pesticides. En Picardie, la moyenne des traitements des pommes est de 27 par an et c’est Agreste, le très officiel organisme de statistiques du Ministère de l’agriculture qui le dit. En revanche, la pomme biologique a tout bon. Peu calorique, riche en antioxydants et en fibres, on la croque à pleines dents.

Mondialisation fruitière
Depuis qu’une douzaine de pommes seulement dominent le marché (la Golden représente 34% de la production hexagonale), l’Académie française est en deuil. D’autant que la langue de Shakespeare envahit nos étals. Pink lady, Granny Smith, Golden, Jonagold ont remplacé nos pommes de reinette et pommes d’api. Pourtant, chaque région possède encore sa pomme aux caractéristiques bien trempées. Précoce de Savoie, Petit museau de lièvre blanc, Mignonne rouge d’été, Grosse madeleine, Court pendu plat, Pépin sonnant, Reinette cul creux… L’association des Croqueurs de pommes estime qu’il y a en France aujourd’hui 4000 variétés. Et pourtant, elles restent introuvables sur nos étals. C’est triste la standardisation.

Novembre toute l’année
Croquer dans la pomme c’est parfois beaucoup voyager. Trop sans doute. La France produit chaque année 1,7 millions de tonnes de pommes. La moitié part à l’export, direction la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Algérie ou la Russie. Dans le même temps, l’Hexagone importe 120 000 tonnes du Chili, d’Argentine, d’Afrique du Sud ou de Nouvelle Zélande (c’est dix fois plus qu’il y a 10 ans). Pourquoi ? Parce que les consommateurs veulent des pommes TOUTE l’année même l’été quand ce n’est plus la saison. Alors soit on importe, soit on fait croire aux fruits que c’est novembre en juillet. Ainsi, les Goldens ramassées à l’automne passent toute l’année dans l’ambiance polaire des chambres froides (entre 5 et 8°C et une hygrométrie de 70 à 80%) pour être conservées plusieurs mois et servies en plein été. Résultat : niveau bilan carbone, ce n’est pas forcément plus glorieux qu’un Rio/Paris.

Conclusion ?
On fait quoi alors ? On choisit les variétés locales, on accepte une petite imperfection, on ne boude ni les petites ni les grosses pommes et on les mange quand c’est la saison (cf infographie). L’été, on les remplace par des framboises ou par des prunes. Et le bio ? On le privilégie bien sûr mais à une seule condition : que la pomme ait poussé sous nos climats. Voilà.


Via le Blog de La Ruche Qui Dit Oui !

dimanche 11 novembre 2012

C'est la saison des courges !!


Elles font de l'oeil par leurs belles couleurs et leurs formes rebondies, mais souvent, elles intimident...

Une petite leçon ?!

La catégorie des courges d’hiver renferme une plus grande variété de courges. De nombreuses formes, grosseurs et couleurs sont au rendez-vous! Les courges d’hiver diffèrent sur plusieurs points des courges d’été :
  • elles sont récoltées à pleine maturité où leur saveur est maximale;
  • leur chair est plus colorée (orangée) et plus goûteuse (plus sucrée);
  • elles se consomment cuites, car leur chair est plutôt sèche et fibreuse à l’état cru;
  • leur peau est épaisse et non comestible;
  • leurs graines sont plus dures et sont souvent consommées rôties. Pensez aux graines de citrouille…un délice ayant des bienfaits sur votre santé cardiovasculaire!



Des apports nutritifs ?

Manger des courges apporte plusieurs minéraux (potassium, fer, cuivre, manganèse) et vitamines (riboflavine, acide folique, acide pantothénique, pyridoxine, vitamine K) qui assurent un bon équilibre nutritionnel. Comme les autres légumes et fruits, leur contenu en fibres présente aussi un avantage pour la santé.

Les courges sont d’excellentes sources de vitamine A. Similaires à la carotte pour cet aspect nutritionnel, les courges favorisent ainsi une bonne vision pour vos petits mangeurs. Cette vitamine présente dans la chair, de même que la vitamine C, leur fournissent aussi des antioxydants qui pourraient réduire les risques de développer certaines maladies (ex. : maladies cardiovasculaires, cancer).
  
Par Julie Deschamps (Nutritionniste) sur le site nospetitsmangeurs.org

samedi 10 novembre 2012

Chouquettes chaudes à Louverné

La semaine prochaine à Louverné (et par la suite à Laval-Saint Berth', n'en doutez pas...) Fred, des "Gourmandises de Soizic" viendra avec sa remorque/four mobile pour faire cuire vos chouquettes devant vous...

Chouquettes toutes chaudes au programme de jeudi soir, donc !! Ca va sentir bon dans le bourg ;-)

A commander dès maintenant pour se régaler jeudi... 

Moi, je dis "Youpi !"

Le savons-nous ?

Distrib du 8 novembre à Louverné...

Florence, des Savons de Raphaël, est venue présenter l'ensemble de ses produits en vente sur la Ruche... Des odeurs de lavande, de beurre de cacao, d'huiles essentielles d'orange, se la disputaient avec l'odeur des crèpes !!!

Merci Florence ! 

Les "sucettes" au savon, à offrir sans modération !

Des produits étonnants, surtout pour les peaux à problèmes...
Et en substance, le trait d'humour du jour :


"Quand le savon nous l'avons, nous lavons et nous le savons. Mais quand le savon nous ne l'avons pas, nous lavons mal et nous le savons bien". Maurice Biraud.

Pain vs Pain

Pendant que mon mari faisait du pain à la farine d'épeautre de Panoramix....




... je faisais du pain d'épices avec la préparation spéciale de la Minoterie Blin !




Pain à l'épeautre : 500 g de farine d'épeautre (PANORAMIX), 500 g de T65 blanche (BLIN),  18 g sel, 22 g de levure de boulanger (BLIN), 600/620 g d'eau : 1 kg et demi de pain.

Pain d'épices : 500 g de préparation spéciale (BLIN), 250 g de miel (LA BOITO'Z'ABEILLES), 300 g d'eau chaude.

vendredi 9 novembre 2012

Arbre des MiniZabeilles

15 jours sans internet pour cause de changement d'opérateur = plein de trucs à vous raconter !!!

Le 31 octobre, jour d'Halloween, nous avons fait une distrib à Louverné. Les petits monstres étaient invités à venir chercher des bonbons (bio !) et à laisser une trace de leur passage : une demi-patate trempée dans la peinture à doigts ! (assistante maternelle dans une vie antérieure, j'avoue !!)

Je le trouve joli, notre Arbre des Minizabeilles...